Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Simca Simca-Fiat, voiture routière de 1934
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La Simca Simca-Fiat ou Fiat Simca 6 cv, version française de la Fiat 508 Balilla., cette ancienne voiture fut construite de 1934 à 1937, la Simca-Fiat mesure 1.4 mètres de large, 3.16 mètres de long, et a un empattement de 2.3 mètres.
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Version française de la Fiat 508 Balilla. La Fiat 508 Balilla est une automobile très réputée qui fut construite par le constructeur italien Fiat au cours des années 1930 qui contribua fortement à la motorisation des classes moyennes du pays.
La Fiat Balilla a représenté, aux yeux des italiens de cette époque, un "objet de désir". Son succès est à attribuer à une décision très courageuse du constructeur italien de lancer cette voiture en une période peu faste et surtout à la qualité du travail de ses concepteurs, qui réalisèrent une automobile moyenne avec des prestations de classe supérieure et dont le coût d'utilisation était très modique.
Le projet est l'œuvre de différentes figures illustres de ces années comme les ingénieurs : Nebbia, Fessia, Giacosa et Zerbi qui créèrent une voiture de classe mais avec des coûts raisonnables. Le nouveau modèle sera présenté à la Foire de Milan le 12 avril 1932 au cours du Salon de l'automobile.
La Fiat 508 Balilla, dans sa 1re version, se caractérisait par une boîte de vitesses à 3 rapports. Elle était équipée d'un moteur monté à l'avant à quatre cylindres en ligne Fiat de 995 cm3 développant 20 cv à 3500 tr/min, équipée de freins à tambour sur les 4 roues, elle dépassait 80 km/h en vitesse maximale.
Cette première version fut remplacée deux ans plus tard par la Fiat 508 Balilla seconde série, disposant d'une boîte à quatre vitesses et d'une nouvelle carrosserie plus aérodynamique à 2 ou 4 portes. La production entre 1932 et 1937 atteint 170.176 exemplaires, un véritable exploit à cette époque.
L'origine du surnom Balilla, beaucoup croient que ce surnom lui a été attribué à cause du fascisme en Italie. Ce n'est pas exact. En effet, rares sont les personnes qui ont écrit sur ce surnom étrange. Le terme "Balilla" ne trouve pas son origine durant l'époque fasciste mais, au contraire, a été réutilisé durant cette période. En réalité "Balilla" était le surnom de Giovanni Battista Perasso qui, en 1746 à Gènes lança un caillou contre un officier autrichien pour se rebeller contre l'invasion autrichienne de la région.
La Fiat 508 n'a pas été le premier produit à porter ce surnom. Précédemment on compte un l'avion Fiat A1, un tracteur agricole Motomeccanica ainsi qu'une série de sous-marins de la marine du Roi d'Italie.
La voiture de Gaston, la Fiat 508 version 1 a sans doute servi au dessinateur Franquin de modèle pour la voiture de son héros Gaston Lagaffe, dans une version imaginaire jaune à damiers noirs et blancs, voiture décrite comme un véritable tacot crachant et toujours en panne... Une polémique existe cependant, d'autres préférant voir dans la Fiat 509 l'inspiration de Franquin, les deux modèles étant il est vrai très proches.
Grâce à sa fabrication en grande série, le prix de vente de la voiture était très compétitif, seulement 10 800 £ire contre les 18 500 £ires de l'époque, pour la Fiat 509 qu'elle remplaçait. Le nombre d'exemplaires produits chaque jour par Fiat à Turin dans la nouvelle usine du Lingotto, sans compter les fabrications à l'étranger, était supérieur à la production des modèles étrangers concurrents par semaine.
Les deux séries et leurs versions, la première disposait d'une carrosserie traditionnelle, dans la lignée de la Fiat 509 qu'elle remplaçait. Elle disposait d'une boîte de vitesses à 3 rapports, ce qui fut son appellation distinctive avec la seconde série, la seconde série disposait d'une carrosserie plus aérodynamique et d'une boîte de vitesses à 4 rapports.
Les deux séries ont donné une large gamme qui comprenait les versions : berline, spider, torpédo, militaire coloniale, sport spider et berlinette Mille Miglia. De très nombreux carrossiers, comme c'était la grande mode à l'époque, habillèrent les châssis nus produits par l'usine à leur intention. On peut citer les principaux Garavini, Savio, Balbo, Bertone, Casaro et Ghia.
Au vu de la très forte demande, la Fiat 508 Balilla fut également fabriquée sous licence à l'étranger : en Pologne sous le nom de Fiat Polski 508 sous 3 séries. La fabrication a été interrompue en 1939 par l'invasion nazie. Pas d'informations sur le nombre exact de voitures fabriquées mais il semble que ce soit de l'ordre de plusieurs milliers, en Allemagne sous les noms de Fiat NSU 1000 entre 1934 et 1938 à environ 6000 exemplaires et NSU-FIAT 1100 entre 1938 et 1941 à environ 5000 exemplaires et en France par SAFAF sous licence Fiat sous le label de Simca-Fiat 6cv FIII puissance fiscale 6 CV.
Les archives confirment une production globale entre le 18 septembre 1932 et 1937 de 26.472 exemplaires. Elle sera remplacée par la Fiat 1100 présentée en 1939 avec le code projet Fiat 508C.
Caractéristiques technique : Moteur : Fiat 108 à 4 cylindres en ligne de 995 cm3, Puissance : 20 ch à 3400 tr/min, Alimentation : un carburateur mono-corps, Transmission : propulsion, boîte 3 vitesses (1re version), 4 vitesses (2e version), Carrosserie : acier, 2 portes, 4 places, Suspensions : ant. et post. essieu rigide, lames semi elliptiques, Freins : hydrauliques sur les 4 roues, Pneumatiques : 4,00 x 17, Réservoir : 26 litres, Vitesse maxi : 80 km/h.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Simca ", France 1935 - 1980.
Sur 204 000 véhicules produits en France en 1936, 7 300 environ étaient d'une nouvelle marque qui s'était insérée depuis peu dans les fabriques d'automobiles françaises.
Il s'agissait de la Simca, Société Industrielle de Mécanique et de CArrosserie automobile, petite entreprise née à Nanterre dans l'ancien établissement de la Société Donnet-Zédel qui avait été dissoute.
La première année d"activité représentait, avec plus de 7 000 voitures produites, un résultat remarquable.
En 1938, Simca avait déjà triplé sa production, après la guerre, elle fut l'une des premières à se relever de la catastrophe du conflit.
Dans les années soixante, elle s'était déjà solidement implantée sur le marché international.
Dans les années soixante-dix enfin, après être entrée dans le groupe américain Chrysler, elle a peut-être été l'entreprise française qui s'est le moins ressentie de la crise du secteur automobile.
L'artisan de ce succès était un Italien, Henri Pigozzi.
Venu encore jeune en France, il commença à récupérer des carcasses de vieilles automobiles et à les expédier à Turin pour réalimenter en matériaux ferreux les fonderies de Fiat.
A la fin de 1934, l'ancien ferrailleur, en passant par hasard sur la route qui va de Paris à Saint- Germain, remarque une affiche qui annonçait la vente de l'ancienne usine Donnet-Zédel.
Pigozzi fit l'acquisition des installations. Peu après, il fonda la société Simca.
L'activité de l'établissement de Nanterre débuta en 1935 et, pendant une courte période, elle fut limitée au montage de la Fiat Balilla, vendue sous la marque Fiat France.
En avril, la première Simca-Fiat sortait, fidèle réplique de la 500 Topolino.
En 1937, Pigozzi fut en mesure de présenter un nouveau modèle, toujours réalisé sur la base des projets Fiat et plus précisément sur ceux de la 508 C/1100. La marque de cette voiture ne fut plus Simca-Fiat, mais simplement Simca.
A la fin de 1939, le bilan, bien que sommaire, des cinq premières années d'activité, se montra essentiellement positif : Simca, en effet, avait sorti presque 70000 voitures et, grâce à la gestion avisée de Pigozzi, sa situation mancière était bonne.
Le déclenchement du conflit marqua pratiquement la fin du premier cycle de production de Simca, dont l'activité fut réduite à partir de 1940.
Le conflit terminé, la fabrique de Nanterre recommença à fonctionner régulièrement dés 1946, année où elle réussit à produire plus de 8000 voitures.
C'étaient les deux modèles d'avant-guerre, mais Pigozzi était déjà en train de concevoir une voiture qu'il construirait sans l'aide de Fiat.
La collaboration avec l'Italie continua cependant encore pendant quelques années et, en 1949, aboutit à la naissance de la Simca-Six, version française de la Topolino C.
Pendant ce temps, la cadence de production de la Simca-Huit était en augmentation constante (26 258 exemplaires en 1950).
Mais la nouvelle voiture qu'avait voulue Pigozzi était presque prête, entièrement française, celle-ci, et Simca allait atteindre avec elle l'autonomie complète de ses projets.
En effet, au printemps de 1951, la Simca-Neuf apparut, une 4-cylindres de 1221 cm3 à carrosserie portante à quatre portes, d'une ligne moderne et plaisante.
La dénomination choisie pour cette voiture fut « Aronde », forme archaïque et poétique du mot « hirondelle ».
En 1953, un exemplaire strictement de série, prélevé au hasard sur un stock de voitures prêtes à la livraison, tourna sans interruption sur la piste de Montlhéry pendant quarante jours et quarante nuits, couvrant 100000 km à une moyenne supérieure à 100 km/h.
L'année suivante, un exploit analogue fut accompli par une autre Aronde dans les rues de Paris : 100 000 km sans le moindre ennui.
A la fin de 1961, la 1000 aivait fait son apparition, une petite voiture à quatre portes, de ligne compacte, avec moteur arrière à quatre cylindres de 944 cm3.
Ce modèle fut suivi en 1963 des nouvelles berlines de 1300 et 1500 cm3, voitures de classe moyenne qui allaient remplacer l'Aronde.
Le ler juillet 1970, la raison sociale de la Société des automobiles Simca devint Chrysler France.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Fiat ", Italie 1899 - .....
FIAT, à l’origine, F.I.A.T., en tant qu’abréviation de Fabrica Italiana Automibili Torino, fondée à Turin le 1er juillet 1899.
La société Ceirano fut déclarée, le 23 octobre 1898, dès le 20 mars 1899, l’ingénieur Faccioli déposa le brevet de sa voiture et le 1er juillet, la constitution de Fiat réunit les noms suivants : Ceirano, Faccioli, Felicenazzaro, Vincenzo Lancia, Agnelli ...
La nouvelle entreprise acquit immédiatement les actions et les brevets de la société Ceirano. Disposant d’un modèle viable, Fiat put entreprendre la commercialisation immédiate du modèle 3 ½ HP.
Huit mois après la fondation de Fiat, sa première usine propre fut inaugurée, et le bilan après un an d’activité fit ressortir une production d’environ 50 voitures.
Fiat acheva en 1923 la construction de l'usine du Lingotto, commencée en 1916. Le projet de cette usine, qui parut démesuré à certains, se trouva parfaitement adapté à la demande de l'après-guerre en matière d'automobile.
En 1925, le rapport confirma cette tendance et, en regard d'une faible augmentation d'effectifs- le chiffre de 40 000 voitures produites fut dépassé.
Fiat présenta à cette période une série complète et cohérente composée des types 501, 505 et 510. Au cours des années vingt, la gamme des voitures destinées au public était réputée pour sa simplicité de construction et son faible coût d'entretien.
La refonte de la gamme intervint en 1927, en commençant par le haut : en quelques mois, Fiat proposa deux voitures équipées de moteurs à couple élevé mais de faible puissance spécifique. Ce furent successivement la 520 et la 525, deux voitures qui reflétaient l'influence américaine et qui étaient très compétitives sur le marché international.
Fiat arriva au seuil des années trente avec la 509, mais les modèles 514 et 515 introduits alors ne furent guère prisés. Si la réponse officielle de Fiat était que la 514 devait être considérée comme la voiture pour tous, en vérité, différents prototypes de voitures plus petites et plus économiques étaient à l'étude.
En 1933, une Balilla agrandie la 518 « Ardita », voiture destinée à remplacer les 522 et 524, vieillies. La Topolino fut en réalité une vraie voiture en miniature. Apparue initialement avec un moteur à soupapes latérales, elle fut reprise en 1948 anec un moteur culbuté. Ce fut la première Fiat produite à plus de 500 000 exemplaires.
Alors que la Topolino et la 1100 avaient été les bases intéressantes dont étaient dérivées de nombreuses voitures spéciales et sportives (Cisitalia. Gordini), la 1400 et la 1900, apparues respectivement en 1950 et 1952.
L'année 1955 fut celle de la nouveauté chez Fiat avec la présentation de la 600, première voiture populaire à quatre place. Elle avait été précédée d'un prototype, la 700.
En 1969, Fiat complétait son haut de gamme en présentant la 130, une berline de luxe qui n'offrait pas seulement les avantages de la grosse cylindrée mais aussi quelques raffinements mécaniques.
1970 fut la Fiat 127, présentée en 1971 en remplacement des 850 dont elle a repris le moteur. D'une architecture résolument moderne, cette 4-places de faible encombrement visait le marché de la voiture moyenne à tout faire.
L'Uno sort en 1983. En 1987, elle existe en quatre versions, 45, 60, 70 et 75 ie, de 999 à 1 499 cm3. La Ritmo de 1978 est modifiée en 1982 et en 1985. La Regata, conçue pour remplacer la 131 en 1983 est en fait une version tricorps de la Ritmo. Le modèle haut de gamme de Fiat de 1985 est la Croma, elle existe en 1600, 2000 CHT, 2000 ie, 2000 turbo ie.
Au début des années quatre-vingt-dix, Fiat a des difficultés, mais la Punto, présentée en 1993 marque la fin du déclin de l'automobile italienne. C'est une voiture parfaitement adaptée au goût du jour et qui est proposée en France sous vingt-trois versions dont six moteurs différents. Le modèle le plus performant est la Punto GT de 136 ch capable d'atteindre 200 km/h.
En 1992, paraît la Cinquecento, la "mini" italienne remplaçante de la 500. Deux ans auparavant, la Tempra sortait dans un style assez banal. En 1994, sa version SX est particulièrement bien équipée et existe en version essence et diesel.
Enfin, le coupé à quatre vraies places est disponible en 1994. Basé sur la Tipo. Il existe en coupé 16 V sur une mécanique 142 ch de la Croma et en coupé 16 V Turbo qui développe 195 ch et qui est capable d'atteindre 225 km/h.....
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